My girl

 Dramas chinois, 2020 en 24 épisodes

 
Meng Hui est une youtoubeuse maquillage qui cache deux secrets:
 
- elle a une cicatrice qui balafre son visage
- elle a un trouble de la personnalité multiple (ou PTSD), en lien avec le traumatisme lié à sa cicatrice
 
Alors q'une de ses personnalités l'a met dans une situation difficile, elle fait la rencontre de Shen Yi, le PDG d'une entreprise de cosmétiques, radin, et obsédé par la création d'un fond de teint masquant les cicatrices.
Ce dernier semble être lié à Meng Hui et à sa cicatrice...
Mais alors que les sentiments se mêlent, est-il possible de parler d'amour? ou est-ce de la culpabilité ?
 
J'aime bien les dramas qui parlent de problèmes psychiques et j'aime beaucoup le PTSD. Je suis par contre un peu sceptique sur la façon d'y faire face: il faut réaliser son voeux, même lorsque cela impacte une entreprise dans son intégralité!
Il y a d'ailleurs des choses qui m'ont génés concernant l'entreprise: l'absence de limite entre la vie personnelle et professionnelle, les salariés qui doivent bosser sur le mariage du patron...
 
J'ai apprécié que l'héroine ait une cicatrice, surtout dans un pays comme la Chine où l'apparence et la beauté sont extremement importants. A travers ce drama, il y a une légère critique des préjugés et de la peur disproportionnée que suscite une cicatrice. On ne peut pas dire que le drama lutte contre les injonctions à la beauté parfaite, mais c'est un petit pas. Difficile, quand l'héroine est une maquilleuse!
 
Le couple principal et les couples secondaires sont mignon.
C'est un drama pétillant et rigolo avec des situations cocasses.
 
J'ai trouvé qu'à un certain stade la romance tournait un peu en rond. Les deux derniers épisodes étaient vraiment longs.
 
Un personnage que j'ai beaucoup aimé est celui de la mannequin obsédée par son apparence et ses chirurgies. Un personnage au premier abord superficiel et mesquin mais qui se révèle fragile et loyal.
J'ai beaucoup aimé ce personnage qui change des clichés faciles.
 
13/20